La vaisselle de seconde main, nos enjeux et succès en tant que revendeurs
Chez Maison Cuilleret, une partie de notre offre est vintage c’est-à-dire que nous proposons, à côté de notre offre principale d’ustensiles de cuisine, une vaisselle ancienne de seconde main chinée auprès de nos partenaires brocanteurs. Cette sélection de pièces uniques fait partie intégrante de notre projet depuis le premier jour car elle s’inscrit totalement dans notre démarche de promouvoir et proposer des objets du quotidien intemporels, robustes et de bonne fabrique. Néanmoins cela représente un véritable challenge au quotidien et suscite aussi de vives interrogations. On vous partage donc ici le vrai du faux sur la vaisselle vintage en tant que revendeur.
La désirabilité d’une vaisselle ancienne unique, un atout majeur d’acquisition et de conversion
La vaisselle ancienne plaît. Rappelant certains souvenirs d’enfance, imparfaite et originale, fleurie ou épurée, la faïence produite depuis le XIXème apporte un supplément d’âme à nos intérieurs et se mélange facilement avec des pièces plus contemporaines. Depuis le premier jour de Maison Cuilleret, elle attire l’attention et séduit un grand nombre de clients. C’est la première raison d’inscription à la newsletter Maison Cuilleret. Les taux d’ouverture des newsletters vintage sont proches de 50% avec un taux de clic supérieur à 12%. Nos clients sont heureux de découvrir une vaisselle de caractère, authentifiée, datée, en bon état et d’apprendre l’histoire des faïenceries françaises emblématiques. Enfin, la rareté du bien suscite un achat immédiat. Que ce soit en ligne ou en boutique, un lot d’assiettes anciennes est vendu en moyenne en moins d’une semaine. C’est donc un avantage compétitif de notre projet et nous avons à cœur d’être de véritables curateurs en matière de vaisselle ancienne.
Une offre néanmoins difficile à développer
Si on la compare à la vente d’objets neufs, la vente de seconde main présente assurément des contraintes fortes : trouver la vaisselle & optimiser la logistique. Contrairement à ce que l’on peut croire, trouver la vaisselle ancienne n’est pas le plus difficile. Notre pays a produit pendant des décennies voire des siècles une faïence de qualité. Il y a donc un vrai stock disponible partout en France chez les particuliers & les professionnels. Avec le temps nous avons réussi à consolider un réseau d’adresses et de partenaires brocanteurs qui sourcent et accumulent pour nous de la vaisselle ancienne en quantité. Le problème majeur reste la logistique : se déplacer, sélectionner, transporter, nettoyer, stocker, évaluer, référencer et digitaliser cette vaisselle. Comment améliorer ce flux d’opérations ? Aujourd’hui, même si nous gagnons de plus en plus de temps, nous peinons à standardiser et optimiser ce processus. Idéalement, il faudrait développer un vrai studio d’enregistrement et de scan qui facilite la mise en stock et la mise en ligne. Objectif : passer de 15 minutes cumulées par produit à 5 minutes. 
Quel est le juste prix ?
Enfin, la question du prix cristallise les débats. Comment valoriser ce travail de sourcing et de mise en avant ? Est-il normal de pratiquer un prix supérieur à ceux d’une recyclerie de quartier ? Notre bataille : garder des prix raisonnables par rapport au marché global de la vaisselle et avoir un prix d’entrée de gamme compétitif. Il nous semble logique de proposer des assiettes allant de 3€ jusqu’à 13€/pièce (pour celles d’exception) quand les faïenceries contemporaines et artisans locaux de talent proposent des pièces atteignant les 50 euros/pièce. Certes, vous auriez pu trouver vous-mêmes ces assiettes anciennes (parfois moins chères) en vous promenant au vide grenier du Bosset cet été mais chez Maison Cuilleret, elles sont choisies, expertisées, négociées, propres, en bon état et disponibles ! Il nous semble naturel et vertueux que certains acteurs “dénicheurs”, comme nous, se positionnent sur le créneau de la seconde main haut de gamme afin de convertir certaines personnes moins initiées ou plus réticentes. En toute transparence, nous pratiquons un ratio minimal de x2 sur notre vaisselle vintage (entre notre prix d’achat négocié et notre prix de revente) mais nous réfléchissons à valoriser à la hausse certains lots d’exception, à mieux négocier et à acheter en plus grand volume pour mieux absorber les coûts liés à notre activité. À terme, ce serait seulement un ratio de x4 qui permettrait la remise en circuit à grande échelle de ces trésors perdus.Vous l’aurez compris, la vaisselle vintage est ainsi un vrai challenge pour Maison Cuilleret mais c’est aussi une passion, celle de faire une sélection pointue, d’authentifier et de partager avec tous des objets uniques et inspirants ! N’hésitez pas à commenter et partager vos conseils / questions, nous serons ravis de vous répondre.
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